La photographie doit-elle s’inscrire dans la réalité, la refléter ou la transformer pour se plier à nos représentations ? Quitte à utiliser des effets de retoche « faciles » comme des masques de luminosité, du grain artificiel imitant celui de pellicules argentiques.
Je me suis intéressé aux photographies de Bill Brandt. Convaincu que la photo doit témoigner d’abord de l’intériorité du photographe avant de représenter le bout de réalité photographié.
Mais ça me semble être une impasse qui peut vite devenir caricaturale. D’autant qu’une voie existe sûrement pour donner à voir sa singularité à travers des représentations limitant les trucages de développement
Une voie plus sobre est à explorer.
Mais ce chemin passera forcément par des tentatives s’échouant dans certains de ces écueils.
Singeons, imitons, plagions, caricaturons d’abord por défricher à grands coups de machettes. Ainsi ira mon apprentissage qui plus tard, je l’espère, permettra de créer plus finement.

